La photo c'est une longue histoire dans ma famille. Mon arrière grand-père utilisait des plaques de verre au début du XXème siècle, mon grand père était passé aux pellicules et mon père m'a transmis à son tour le virus. Nous avons passé des heures dans le labo familial à faire nos tirages, noir et blanc d'abord, puis couleur. Ils auraient adoré les progrès techniques mais sans jamais oublier que le but c'est l'image et non pas le matériel.
La photo est un moyen de partage et d'échange (entre autre), et particulièrement le portrait. Capter des expressions, comprendre les attentes d'un modèle, dialoguer avec lui ou elle, créer un moment de complicité, traduire ses sentiments, rendent cet "exercice" passionant.
Mais la photo est aussi un moyen de concilier mon goût pour l'image avec celui pour la musique en général et le jazz en particulier. La photo de concert est parfois un peu "sportive" mais le plaisir d'avoir saisi un moment fort, une attitude originale, d'avoir traduit l'ambiance musicale est incomparable. Surtout s'il y a des retours positifs des musiciens.
Je reste un photographe amateur avec une grande marge de manœuvre pour progresser mais tant que le maître mot sera "plaisir" je continuerai à appuyer sur le déclencheur.
Malheureusement, le Covid a eu un effet dévastateur sur le monde du spectacle. Plus de concert donc plus de photos de concert (les plus à plaindre étant bien sûr les musiciens, comédiens, techniciens ...). Et avec le premier confinement, pas moyen de s'évader pour faire des photos. C'est là que, un peu par hasard, j'ai découvert les photos de collisions de gouttes. Et de fil en aiguille, ce qui était une occupation temporaire est devenue une passion addictive. Je vous laisse juger sur pièces le résultat.